STROMALAB
En 2010, c’est en partenariat étroit avec les établissements publics à caractère scientifique et technologiques (EPST), l'Inserm, le Cnrs, et l’université Paul Sabatier (UPS – Toulouse 3) que l’EFS a pris la décision de créer sur le fondement de l’unité Cnrs, Inserm, UPS déjà existante, l’unité STROMALab qui sera lancée par les EPST dès 2011(U1031-UMR5273).
STROMALab est consacré à l’étude des cellules souches adultes présentes dans la moelle osseuse et le tissu adipeux, surtout les mécanismes par lesquels ces cellules appelées cellules souches/stromales mésenchymateuses (CSM) participent à l’homéostasie tissulaire et aux processus de réparation/régénération dans l’ensemble des tissus. Les chercheurs de STROMALab s’intéressent aussi à la façon dont ces tissus pourraient servir de réservoirs physiologiques pour cellules souches adultes, de quoi développer, à moyen terme, de nouvelles approches thérapeutiques.
En son sein, STROMALab a mis en place une équipe de R&D qui en liaison directe avec les équipes de recherche fondamentale d’amont et le service d’ingénierie cellulaire de l’EFS, développe les moyens de produire les CSM de façon sécurisée pour leur utilisation chez les patients. De plus, par sa participation au programme ECELL France, financé au niveau national par les Investissements d’Avenir, une plateforme de développement de contrôles d’efficacité des CSM a été mise en place. Celle-ci sert à la qualification des productions locales et des productions nationales de CSM et permet le développement et la validation de marqueurs d’efficacité.
STROMALab est désormais localisé en 2017 sur l’Oncopôle au plus près du CRCT et de l’ITAV ce qui aidera à l’intégration des outils d’observation et d’analyse, mais surtout du partage des concepts en biologie cellulaire entre le cancer et les cellules souches.
L’expérience des équipes, l’environnement scientifique ainsi que l’accessibilité facilitée à la matière première biologique du fait de la proximité des équipes de prélèvement de cellules permettent d’offrir :
- une aide au développement des MTI vers la phase clinique.
- le développement des procédés issus de la recherche dans des conditions GMP
- l’optimisation et l’automatisation des procédés
